Convocation du ministre de la Couronne
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Convocation du ministre de la Couronne
Le roi avait convoqué le ministre de la Couronne afin de l'informer qu'il devrait aller au sommet de Wilhelstaufen, ce rapprochement avec les grandes puissances était son œuvre, il apparaissait donc être le représentant naturel de l'Aldarnor à cette réunion. Charge à lui de tailler une place à l'Aldarnor dans ce jeu des puissances.
Sa Majesté le Roi- Maître du jeu
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Re: Convocation du ministre de la Couronne
C'est à pattes que le ministre de la Couronne alla rendre visite à Sa très-gracieuse Majesté. Rouvray était une ville paisible, en dehors des périodes d'intense effervescence... Les ministres, finalement peu connus du bon peuple, pouvait se balader en ville dans un anonymat assez confortable. Et puis, on ne risquait pas de vouloir assassiner Antoine, il n'avait pas mauvaise réputation, enfin, il lui semblait.
Il arriva rapidement au Palais-Sacré, utilisant un passage dérobé, il arriva tout droit au pavillon boréal, là, un valet l'attendait, juste à l'entrée, pour le conduire au roi. Au bout d'un quart d'heure, ledit valet réussi à retrouver le roi, qui avait manifestement changé de pièce entre temps. Il annonça Antoine:
“ Son Excellence le duc de Bourgondes, ministre de la Couronne de Sa Majesté. ”
Antoine entra et s'inclina rapidement, il entama directement au coeur du sujet:
“ Sire, Votre Majesté m'a fait demander ? ”
Il arriva rapidement au Palais-Sacré, utilisant un passage dérobé, il arriva tout droit au pavillon boréal, là, un valet l'attendait, juste à l'entrée, pour le conduire au roi. Au bout d'un quart d'heure, ledit valet réussi à retrouver le roi, qui avait manifestement changé de pièce entre temps. Il annonça Antoine:
“ Son Excellence le duc de Bourgondes, ministre de la Couronne de Sa Majesté. ”
Antoine entra et s'inclina rapidement, il entama directement au coeur du sujet:
“ Sire, Votre Majesté m'a fait demander ? ”
Invité- Invité
Re: Convocation du ministre de la Couronne
— Oui, en effet mon cousin je vous ai fait mandé. Tenez, lisez.
Le roi lui tendit la lettre de l’empereur de Belondor.
Le roi lui tendit la lettre de l’empereur de Belondor.
- Lettre:
EMPIRE DE BELONDOR
___________________
Lettre à Sa Majesté apostolique Vincent II d'Aldarnor
______________________________________
SA MAJESTÉ L'EMPEREURDe Sa Majesté impériale NABELNINE II, par la grâce de Dieu, Sa Majesté Très-Syiste, Empereur de Belondor, Protecteur de Nouvelle-Argentorate, Médiateur de la Confédération du Sud-Centuryon, Co-prince de Tràvna, etc.,
À Son Cousin Vincent II, Roi d'Aldarnor,
Cher cousin,
En tant que souverain d'un des États signataires du traité de fondation de la Triple-Alliance, et cette initiative de notre part ayant obtenu le soutien des souverain d'Edoran et de Zollernberg, nous avons l'insigne honneur de vous inviter au sommet de la Triple-Alliance qui se tiendra à Wilhelstaufen, en Zollernberg, sous peu. Votre nation pourra ainsi siéger, tout comme la Laurasie, en tant qu'État observateur. Ceci est, nous l'espérons, un prélude à votre intégration définitive et à la transformation de la Triple-Alliance en une Quinte-Alliance intégrant le royaume d'Aldarnor et l'empire de Laurasie.
Que Sa Majesté ne doute pas une seule seconde des sentiments que nous lui portons,
D'Elbêröhnit, l'Imperodine 13 Decimus 2715 (22 juin 2013).
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Re: Convocation du ministre de la Couronne
Antoine lut la lettre, et sembla intrigué par ce que le roi attendait de lui. Mais en même temps, il était heureux, son travail avait payé : Aldarnor sortait de son long sommeil ! Il fallait aller à ce sommet, c'était impératif ! Il fut donc direct:
" Votre Majesté n'a pas les moyens d'y aller, le délais est trop court pour mobiliser toute sa Maison en aussi peu de temps, en revanche, je peux facilement y aller !"
Il attendit la réponse du roi.
" Votre Majesté n'a pas les moyens d'y aller, le délais est trop court pour mobiliser toute sa Maison en aussi peu de temps, en revanche, je peux facilement y aller !"
Il attendit la réponse du roi.
Invité- Invité
Re: Convocation du ministre de la Couronne
Le roi voyait clair dans le jeu de son ministre. Comme d’habitude, Bourgondes bousculait tout, il voulait toujours aller au devant de tout, problématique pour un monarque qui voulait garder le contrôle sur ses ministres. Cela avait agacé le roi lorsqu’Escault avait annoncé vouloir faire de Bourgondes son ministre de la Couronne. Le poste était important et le roi n’avait pas trop bien compris pourquoi confié ces affaires à un conservateur notoire, alors que lui était libéral : certainement une manœuvre à destination de la majorité conservatrice de la Chambre…
Bref, le roi voyait mal laisser son cousin batifoler chez les Zollernois comme ça sans garder une petite carte dans sa manche. Il fallait trouver un moyen de contrôler Bourgondes, or la chose n’était pas simple. Il fallait se résigner : Bourgondes était le plus légitime à aller à ce sommet. Issu de la famille royale, il avait le double avantage d’être un infant d’Aldarnor et un ministre. Le roi était gêné. Il peinait à s’avouer ce constat.
— Bourgondes, vous savez que je ne suis pas toujours d’accord avec vos idées. Ce n’est un secret pour aucun de nous. Cependant, vous êtes mon cousin, et membre de mon gouvernement. Je vous laisse donc aller à ce sommet, vous pourrez parler en mon nom, mais sachez que si vous faites un faux pas, c’est la Bastide en rentrant. Ne faites pas de promesse que je ne pourrais pas tenir. Voyez avec le chancelier pour les modalités de ce voyage : vous devez avoir son sentiment. Allez.
Le duc était en train de partir, quand le roi dit :
— Mon cousin ! ne me décevez pas : si vous réussissez la prouesse de faire entrer l’Aldarnor dans cette maudite alliance, je ne serai pas ingrat.
Bref, le roi voyait mal laisser son cousin batifoler chez les Zollernois comme ça sans garder une petite carte dans sa manche. Il fallait trouver un moyen de contrôler Bourgondes, or la chose n’était pas simple. Il fallait se résigner : Bourgondes était le plus légitime à aller à ce sommet. Issu de la famille royale, il avait le double avantage d’être un infant d’Aldarnor et un ministre. Le roi était gêné. Il peinait à s’avouer ce constat.
— Bourgondes, vous savez que je ne suis pas toujours d’accord avec vos idées. Ce n’est un secret pour aucun de nous. Cependant, vous êtes mon cousin, et membre de mon gouvernement. Je vous laisse donc aller à ce sommet, vous pourrez parler en mon nom, mais sachez que si vous faites un faux pas, c’est la Bastide en rentrant. Ne faites pas de promesse que je ne pourrais pas tenir. Voyez avec le chancelier pour les modalités de ce voyage : vous devez avoir son sentiment. Allez.
Le duc était en train de partir, quand le roi dit :
— Mon cousin ! ne me décevez pas : si vous réussissez la prouesse de faire entrer l’Aldarnor dans cette maudite alliance, je ne serai pas ingrat.
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