[Conseil des ministres] N° 1
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Re: [Conseil des ministres] N° 1
Le duc de Richelieu était favorable à une intervention en Petite-Syldavie initialement. Une réaction rapide à ce qui pouvait être assimilé comme une agression aurait été de bon ton, mais en fait, actuellement il était trop tard, l’Armara avait déjà montré patte blanche à la communauté internationale, rendant impossible l’intervention aldarnorine ou du moins la privant de sa légitimité.
A présent, la guerre n’était plus souhaitable. Hyacinthe estimait qu’en tant que ministre de la Guerre, son temps sur cette affaire était dépassé, nul besoin donc de s’étendre davantage.
- Je partage l’analyse de Son Altesse sur ce point. Il n’est plus dans notre intérêt de faire la guerre à l’Armara, ce serait parfaitement contre-productif, et de plus, l’armée royale ne résisterait pas au choc. Nous ne sommes pas encore prêts à tenir une guerre ; la plupart des soldats doivent encore apprendre à se servir de nos fusils neufs. Il faut du temps pour moderniser une armée. De plus sire, une guerre exposerait la nation à de graves périls : la Petite-Syldavie est à nos portes, nous n’avons pas le droit à l’échec donc…
A présent, la guerre n’était plus souhaitable. Hyacinthe estimait qu’en tant que ministre de la Guerre, son temps sur cette affaire était dépassé, nul besoin donc de s’étendre davantage.
- Je partage l’analyse de Son Altesse sur ce point. Il n’est plus dans notre intérêt de faire la guerre à l’Armara, ce serait parfaitement contre-productif, et de plus, l’armée royale ne résisterait pas au choc. Nous ne sommes pas encore prêts à tenir une guerre ; la plupart des soldats doivent encore apprendre à se servir de nos fusils neufs. Il faut du temps pour moderniser une armée. De plus sire, une guerre exposerait la nation à de graves périls : la Petite-Syldavie est à nos portes, nous n’avons pas le droit à l’échec donc…
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Re: [Conseil des ministres] N° 1
Charles lui était plutôt sceptique, qu’est-ce qu’on allait penser de l’Aldarnor si la première nation venue pouvait s’inviter sur le continent agénorien sans même une réaction de notre part ?!
- Je suis quant à moi favorable à une intervention. Au moins obtenir des compensations. Notre manque de réaction serait préjudiciable vis-à-vis de notre image dans l’Archipel. Le premier impérialiste venu n’est pas le bienvenu en Agénor !
- Je suis quant à moi favorable à une intervention. Au moins obtenir des compensations. Notre manque de réaction serait préjudiciable vis-à-vis de notre image dans l’Archipel. Le premier impérialiste venu n’est pas le bienvenu en Agénor !
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Re: [Conseil des ministres] N° 1
Paul n’était pas un grand admirateur de la guerre, et le fait que tous les ministres semblent assez d’accord avec la nocivité d’une éventuelle guerre – à l’exception notoire de M. de Tréville – le confortait. De toute façon, le roi était décidé, ça se voyait, il ne souhaitait pas la guerre, assurément il n’y en aurait point donc.
- Messieurs, si le ministre de la Guerre de Sa Majesté dit que l’armée n’est pas prête, alors pourquoi s’attarder sur ce sujet ? la guerre ne serait pas bénéfique pour la nation il me semble, nous ferions donc bien de ne pas la faire. J’ai donné mon avis à Sa très-gracieuse Majesté.
- Messieurs, si le ministre de la Guerre de Sa Majesté dit que l’armée n’est pas prête, alors pourquoi s’attarder sur ce sujet ? la guerre ne serait pas bénéfique pour la nation il me semble, nous ferions donc bien de ne pas la faire. J’ai donné mon avis à Sa très-gracieuse Majesté.
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Re: [Conseil des ministres] N° 1
Le roi fit regarda tous les ministres. M. Lizieux ne semblait pas souhaiter intervenir. Vitry, curieusement, restait silencieux. Le roi estima donc le Conseil terminé : il avait obtenu les avis de tous – ou presque – ses ministres : le victorin épouserait donc la princesse Maria-Aurélia, et il n’y aurait point de guerre contre l’Armara.
A présent, il allait falloir informer la Cour belondaure des positions du roi d’Aldarnor. Le roi aurait certainement à parler à sa sœur, l’infante Pauline était de nature romantique. La jeune femme avait été élevée comme toutes les infantes d’ Aldarnor : elle n’était pratiquement jamais sortie du palais sacré, côtoyant le luxe doré de la Cour d’Aldarnor, elle avait reçu la caractéristique commune de tous les Autricum : la certitude d’être supérieur à tous les autres. Pour un arriviste lambda, c’était plutôt un défaut, mais pour une princesse, c’était une grande qualité.
Le roi fit un geste discret de la main, comme pour capter l’attention ; il s’adossa sur son fauteuil, étendit ses jambes, la droite en avant, il avait la position typique qu’il adoptait lorsque les peintres royaux faisaient un tableau de lui assis, ayant adopté cette posture en majesté, il dit simplement :
— MM. mes ministres, nous ferons savoir notre intention à l’empereur de Belondor, je vous remercie de m’avoir apporté vos conseils avisés, nous recevrons le président d’Armara et nous lui renouvellerons nos vœux de paix et de concorde. A présent, je ne vous retiens pas plus longtemps, vous pouvez disposer.
A présent, il allait falloir informer la Cour belondaure des positions du roi d’Aldarnor. Le roi aurait certainement à parler à sa sœur, l’infante Pauline était de nature romantique. La jeune femme avait été élevée comme toutes les infantes d’ Aldarnor : elle n’était pratiquement jamais sortie du palais sacré, côtoyant le luxe doré de la Cour d’Aldarnor, elle avait reçu la caractéristique commune de tous les Autricum : la certitude d’être supérieur à tous les autres. Pour un arriviste lambda, c’était plutôt un défaut, mais pour une princesse, c’était une grande qualité.
Le roi fit un geste discret de la main, comme pour capter l’attention ; il s’adossa sur son fauteuil, étendit ses jambes, la droite en avant, il avait la position typique qu’il adoptait lorsque les peintres royaux faisaient un tableau de lui assis, ayant adopté cette posture en majesté, il dit simplement :
— MM. mes ministres, nous ferons savoir notre intention à l’empereur de Belondor, je vous remercie de m’avoir apporté vos conseils avisés, nous recevrons le président d’Armara et nous lui renouvellerons nos vœux de paix et de concorde. A présent, je ne vous retiens pas plus longtemps, vous pouvez disposer.
Sa Majesté le Roi- Maître du jeu
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Emploi : Roi d'Aldarnor
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