[Demande de recensement] Louis-Octave de Pikkendorff
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[Demande de recensement] Louis-Octave de Pikkendorff
Ce jour de novembre, alors que Rouvray menait sa paisible vie. Un officier du Roi, l'air noble, la tête haute, battait le haut du pavée, duquel il ne se déplaçait que lorsqu'il croisait une dame, afin de lui éviter de s'approcher des immondices du caniveau. Les rues du Rouvray était sale, notre homme était gentilhomme. Sa galanterie et sa qualité ne l'empêchait pas de paraître dépourvu d'esprit. Ce qui était au demeurant fort commun chez les militaires. Mais qu'importe, si l'habit ne faisait pas le moine, l'uniforme faisait l'homme à n'en pas douter. Louis-Octave de Pikkendorff, sujet de la Couronne Aldanorine, devait ce matin là sacrifier à des formalités administratifs que l'entremise d'un chargé d'affaire ne parvenait à remplir. Il devait - alors qu'il atteignait l'âge de quarante-et-un ans - se faire recenser.
De noblesse étrangère au royaume, il était dans le pays l'aîné de sa famille. Sa position lui avait permit d'hériter du très prestigieux régiment de Pikkendorff cavalerie, régiment étranger institué en 1630 par le Roi Louis XI le Jeune, qui en confia le commandement et la propriété à son aïeul Mathias von Pikkendorff, frère puîné du Magrave d'Altheim-Neufra. Mathias fit souche. Les Pikkendorff donnèrent quatre colonels au régiment et une vingtaine d'officiers, dont la plupart furent tué dans les guerres qui opposèrent Aldarnor à ses belliqueux voisins.
Louis-Octave avait suivi la tradition familiale, embrassant la carrière des armes comme l'on rentre en religion, entièrement dévoué à sa cause, le Roi. Il avait démontré son aptitude de soldat en gravissant chacun des échelons du régiment : sous-lieutenant à seize ans, il devient lieutenant à vingt ans, avant de devenir capitaine et d'assumer à l'âge de vingt-quatre, le commandement d'une compagnie, il devient à vingt-neuf ans, sous-aide major, avant de devenir à trente-et-un ans maître de camps - colonel -, commandant et propriétaire du régiment de Pikkendorff cavalerie.
Aldarnor en paix, le colonel de Pikkendorff ruminait son inactivité et se perdait en formalités administratives toutes ennuyeuses. Alors qu'il s'affairait vers le bureau d'état-civil de la sénéchaussée, il songeait à sa vie de soldat, pourvu que la situation internationale lui donne l'occasion de faire carrière.
De noblesse étrangère au royaume, il était dans le pays l'aîné de sa famille. Sa position lui avait permit d'hériter du très prestigieux régiment de Pikkendorff cavalerie, régiment étranger institué en 1630 par le Roi Louis XI le Jeune, qui en confia le commandement et la propriété à son aïeul Mathias von Pikkendorff, frère puîné du Magrave d'Altheim-Neufra. Mathias fit souche. Les Pikkendorff donnèrent quatre colonels au régiment et une vingtaine d'officiers, dont la plupart furent tué dans les guerres qui opposèrent Aldarnor à ses belliqueux voisins.
Louis-Octave avait suivi la tradition familiale, embrassant la carrière des armes comme l'on rentre en religion, entièrement dévoué à sa cause, le Roi. Il avait démontré son aptitude de soldat en gravissant chacun des échelons du régiment : sous-lieutenant à seize ans, il devient lieutenant à vingt ans, avant de devenir capitaine et d'assumer à l'âge de vingt-quatre, le commandement d'une compagnie, il devient à vingt-neuf ans, sous-aide major, avant de devenir à trente-et-un ans maître de camps - colonel -, commandant et propriétaire du régiment de Pikkendorff cavalerie.
Aldarnor en paix, le colonel de Pikkendorff ruminait son inactivité et se perdait en formalités administratives toutes ennuyeuses. Alors qu'il s'affairait vers le bureau d'état-civil de la sénéchaussée, il songeait à sa vie de soldat, pourvu que la situation internationale lui donne l'occasion de faire carrière.
***
La chaleur d'un poil rendait la pièce attrayante presque chaleureuse. Il n'enlevait pas la froide attitude du fonctionnaire qui tendit un papier.
» Qualité :
[X] M.
[ ] Mlle
[ ] Mme
» Nom : Pikkendorff (de)
» Prénom : Louis-Octave, Mathias, Charles, Damase
» Âge : 41 ans, né le 28e de septembre de 1771
» Pays d'origine (facultatif) : Zollernois d'origine, Aldanorin de naissance
» Ambitions (politique, travail, etc. – préciser de manière détaillée pour chaque catégorie cochée) :
[ ] Administration publique (Chancellerie) : ...
[ ] Administration diplomatique (Affaires étrangères) : ...
[x] Armes royales (terre, marine, garde royale) : Colonel-propriétaire d'un régiment de cavalerie, Louis-Octave ambitionne de participer activement aux campagnes militaires que mènera Alarnor. Il espère secrètement accéder au grade de brigadier de cavalerie. A n'en pas douter, il rêve du bâton de maréchal et de la pairie.
[ ] Charge libérale (lettres, notariat, etc.) : ...
[ ] Commerce, négoce (Ministère du Trésor) : ...
[x] Offices courtisans (Maison du Roi) : Louis-Octave a dû présenter au généalogiste de la cour ses preuves de noblesse afin d'être présenté au Roi. Militaire en temps de guerre, courtisan en temps de paix, voilà qui l'enchanterait. Il se dit qu'il pourrait à merveille remplir la charge de Grand-écuyer, traditionnellement occupée par un militaire.
[ ] Autre charge : ...
» Ville d'installation :
[X] Rouvray
[ ] Caylus
[ ] Guéméné
[ ] Mortefontaine
[ ] Arcenay
• Sur le joueur* :
» Votre disponibilité hebdomadaire approximative : tous les jours en soirée.
» Votre expérience du jeu des micronations :
[ ] Nulle
[ ] Réduite (moins de 2 mois)
[ ] Suffisante (moins de 6 mois)
[X] Importante (plus de 6 mois)
» Comment êtes-vous parvenu jusqu'à nous ? (moteur de recherche, annuaire spécialisé, parrainage, etc.) : portail du micromonde.
Louis-Octave Pikkendorff- Membre
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Re: [Demande de recensement] Louis-Octave de Pikkendorff
M. Fronsac n’était pas présent aujourd’hui, nous étions le premier jour de novembre, occasion annuelle pour le maître de la Porte Saint-Antoine de se rendre à Gérac-les-Bains, où il prenait une petite semaine de vacances bien méritées. Personne n’avait intérêt à déranger l’homme, sans risquer de s’exposer à son courroux, ce fut donc un fonctionnaire plus ordinaire qui arriva vers le militaire.
Les états de services semblaient remarquables. L’homme était un aristocrate comme on en voyait beaucoup : militaire de carrière, courtisan assoiffé de gloire et de reconnaissance la plupart du temps. Bref, le fonctionnaire toisa le colonel :
- Bien le bonjour monseigneur, tout est en ordre, je vous transmets donc votre acte de recensement.
Monsieur, je vous souhaite la bonne soirée. Le fonctionnaire s’éclipsa.
Les états de services semblaient remarquables. L’homme était un aristocrate comme on en voyait beaucoup : militaire de carrière, courtisan assoiffé de gloire et de reconnaissance la plupart du temps. Bref, le fonctionnaire toisa le colonel :
- Bien le bonjour monseigneur, tout est en ordre, je vous transmets donc votre acte de recensement.
- Attestation de recensement:
~ ATTESTATION DE RECENSEMENT ~
Attestation de recensement remise à M. Louis-Octave de Pikkendorff.
JEAN FRONSAC, MAÎTRE DE LA PORTE SAINT-ANTOINE,
ATTESTE que le sieur Louis-Octave de PIKKENDORFF, né le 28e de septembre de 1771, Aldarnorin de son état, s'est bien fait recenser auprès des services d'état civil de la porte Saint-Antoine en jeudi 1er de novembre de 1812.
Lui confirmant par la présente être bien des sujets de Sa Majesté le Roi d'Aldarnor.
Pour faire valoir ce que de droit,Signé FRONSAC.
Par le Maître de la porte Saint-Antoine : le sieur ERBERT, officier d'état civil de la bonne ville de Rouvray,
Signé ERBERT.
Monsieur, je vous souhaite la bonne soirée. Le fonctionnaire s’éclipsa.
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