Déclaration de guerre à la Laurasie
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Déclaration de guerre à la Laurasie
Le roi venait d’arriver au palais des Nagies. Tous les parlementaires se pressaient. La Chambre des pairs était à son comble, chacun voulait entendre le petit mot du roi qui annoncerait la déclaration de guerre à la Laurasie.
Mais surtout, les nonces les plus libéraux voulaient marquer leur défiance à l’encontre de cette décision, certains murmuraient que le gouvernement risquait la motion de censure. Le roi ne savait si ces rumeurs étaient vraies, mais enfin, il ne savait trop que répondre à de telles attaques, alors même que l’Aldarnor entrait en guerre, et ce sans l’ombre d’un doute, puisque souverain, le roi ne venait qu’informer officiellement le parlement et recueillir son consentement à la déclaration de guerre dans le meilleur des cas.
Le roi entra dans l’hémicycle de la Chambre des pairs, paré d’une tenue bleue foncée, chargée d’or. A son côté, un coussin sur lequel la couronne royale était posée, ainsi que la main de justice et le sceptre. Le roi portait la Jarretière, et il commença dès qu’il fut arrivé devant le trône.
- Messieurs, je viens ici recueillir le consentement des honorables chambres du parlement, puisque j’ai décidé, de mon autorité royale, de déclarer la guerre à l’empereur de Laurasie.
Mais surtout, les nonces les plus libéraux voulaient marquer leur défiance à l’encontre de cette décision, certains murmuraient que le gouvernement risquait la motion de censure. Le roi ne savait si ces rumeurs étaient vraies, mais enfin, il ne savait trop que répondre à de telles attaques, alors même que l’Aldarnor entrait en guerre, et ce sans l’ombre d’un doute, puisque souverain, le roi ne venait qu’informer officiellement le parlement et recueillir son consentement à la déclaration de guerre dans le meilleur des cas.
Le roi entra dans l’hémicycle de la Chambre des pairs, paré d’une tenue bleue foncée, chargée d’or. A son côté, un coussin sur lequel la couronne royale était posée, ainsi que la main de justice et le sceptre. Le roi portait la Jarretière, et il commença dès qu’il fut arrivé devant le trône.
- Messieurs, je viens ici recueillir le consentement des honorables chambres du parlement, puisque j’ai décidé, de mon autorité royale, de déclarer la guerre à l’empereur de Laurasie.
Sa Majesté le Roi- Maître du jeu
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Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Le baron, qui était rentré dans son château pour quelques jours de détente, avait dû revenir précipitamment à la capitale suite au message qu’il avait reçu provenant du palais des Nagies, le roi allait s’adresser aux deux chambres réunies pour annoncer sa déclaration de guerre à la Laurasie, aucun parlementaire, sauf excuse valable n’avait le droit de pas être présent pour écouter ce que le roi avait à dire.
Il entra donc dans l’hémicycle spécialement aménagé pour l’occasion, se dirigea vers l’huissier, lui montra son carton et celui-ci le guida jusqu’à sa place. Une fois que tous les parlementaires, le gouvernement et les hauts dignitaires de l’Etat furent installés, le roi fit son entrée et prit la parole.
Suite à cela, chacun des parlementaires qui le désirait pouvait prendre la parole, Pierre de Hautecèdre en avait fait la demande.
Le huissier dit à haute voix :
- Majesté, le baron Pierre de Hautecèdre a fait la demande de pouvoir réagir à vos propos.
Il se leva donc, se dirigea vers le pupitre et dit :
- Majesté, messieurs les membres du gouvernement et messieurs en vos grades et qualités,
Je suis quand même assez surpris d’une chose, c’est de voir que c’est Sa Majesté qui vient nous présenter la déclaration de guerre, et non pas M. le chancelier, qui a ces dernier temps briller par son absence. On se demande si notre pays a réellement un chancelier ou si ce n’est pas le roi qui est chancelier en même temps. C’est propos ne sont pas contre Votre Majesté qui est la seule à être vraiment aux affaire de l’Etat. Alors que nous allons entrer en guerre contre la Laurasie, qui va mener nos troupes à la victoire, je vous le demande ?
Nous avons un parlement, qui est le symbole de notre démocratie et celui sensé mener la politique de la nation est devenu un courant d’air et cela depuis un bon bout de temps que l’on c’était habitué à son absence.
Alors M. le chancelier, devant cette assemblée vous nous devez une explication, où étiez-vous depuis tout ce temps ? Quelle est la raison de votre absence ?
Il marque un arrêt, puis repris.
Je pense que pour l’intérêt de notre nation, nous devons prendre des mesures qui s’imposent fait à un acte d’une haute gravité de la part d’un homme d’Etat.
Majesté, messieurs les membres du gouvernement et messieurs en vos grades et qualités, je vous remercie.
Le baron retourna à sa place.
Il entra donc dans l’hémicycle spécialement aménagé pour l’occasion, se dirigea vers l’huissier, lui montra son carton et celui-ci le guida jusqu’à sa place. Une fois que tous les parlementaires, le gouvernement et les hauts dignitaires de l’Etat furent installés, le roi fit son entrée et prit la parole.
Suite à cela, chacun des parlementaires qui le désirait pouvait prendre la parole, Pierre de Hautecèdre en avait fait la demande.
Le huissier dit à haute voix :
- Majesté, le baron Pierre de Hautecèdre a fait la demande de pouvoir réagir à vos propos.
Il se leva donc, se dirigea vers le pupitre et dit :
- Majesté, messieurs les membres du gouvernement et messieurs en vos grades et qualités,
Je suis quand même assez surpris d’une chose, c’est de voir que c’est Sa Majesté qui vient nous présenter la déclaration de guerre, et non pas M. le chancelier, qui a ces dernier temps briller par son absence. On se demande si notre pays a réellement un chancelier ou si ce n’est pas le roi qui est chancelier en même temps. C’est propos ne sont pas contre Votre Majesté qui est la seule à être vraiment aux affaire de l’Etat. Alors que nous allons entrer en guerre contre la Laurasie, qui va mener nos troupes à la victoire, je vous le demande ?
Nous avons un parlement, qui est le symbole de notre démocratie et celui sensé mener la politique de la nation est devenu un courant d’air et cela depuis un bon bout de temps que l’on c’était habitué à son absence.
Alors M. le chancelier, devant cette assemblée vous nous devez une explication, où étiez-vous depuis tout ce temps ? Quelle est la raison de votre absence ?
Il marque un arrêt, puis repris.
Je pense que pour l’intérêt de notre nation, nous devons prendre des mesures qui s’imposent fait à un acte d’une haute gravité de la part d’un homme d’Etat.
Majesté, messieurs les membres du gouvernement et messieurs en vos grades et qualités, je vous remercie.
Le baron retourna à sa place.
Jules Rolins- Membre
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Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Le marquis de Lyre, toujours au fait des affaires courantes, amoureux de l’actualité, n’avait bien entendu pas manqué lui non plus l’absence inquiétante du chancelier. L’homme paraissait peu à dire vrai. Le roi se trouvait aujourd’hui avec un véritable boulet, un homme d’État qui semblait se contre-fiche des affaires de l’État. Jules décida donc d’emboîter le pas à Hautecèdre.
" Majesté, Altesses, honorables pairs, chers collègues, je ne puis que reconnaître que M. de Hautecèdre a raison. Nous nous posons tous la question : mais où est notre chancelier ?! quand aurons-nous donc le privilège de le voir ? Il ne fait aucun doute qu’il y a dans l’absence prolongée de M. le chancelier l’aveu d’une grande faiblesse de la part du gouvernement. Le chancelier est sensé soulager Sa Majesté, et bien au contraire, sa non-présence fait encore ressentir davantage le poids de sa charge à notre bien-aimé monarque.
Je pense, MM. les nonces, que nous devrions sérieusement envisager de changer la tête du gouvernement, pour la bonne conduite de la guerre à venir… Nous avons au moins le droit à des réponses de la part de M. le chancelier ! "
Il se tourna vers l’intéressé, attendant LA réponse.
" Majesté, Altesses, honorables pairs, chers collègues, je ne puis que reconnaître que M. de Hautecèdre a raison. Nous nous posons tous la question : mais où est notre chancelier ?! quand aurons-nous donc le privilège de le voir ? Il ne fait aucun doute qu’il y a dans l’absence prolongée de M. le chancelier l’aveu d’une grande faiblesse de la part du gouvernement. Le chancelier est sensé soulager Sa Majesté, et bien au contraire, sa non-présence fait encore ressentir davantage le poids de sa charge à notre bien-aimé monarque.
Je pense, MM. les nonces, que nous devrions sérieusement envisager de changer la tête du gouvernement, pour la bonne conduite de la guerre à venir… Nous avons au moins le droit à des réponses de la part de M. le chancelier ! "
Il se tourna vers l’intéressé, attendant LA réponse.
Invité- Invité
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Du côté du président de la Chambre des nonces, Henri Francq, et de ceux qui étaient de ses amis, on faisait la moue. On se voulait loyal envers Sa Majesté, c'est-à-dire qu'on répugnait à renverser un gouvernement qui, entre tous les candidats possibles, avait obtenu la confiance de celle-ci, à moins que l'on ne remît en question la compétence même du roi à choisir correctement ses ministres, et le premier d'entre eux, le chancelier. Cependant, on ne pouvait pourtant dire que messieurs de Hautecrède et du Pont de Lyre avaient tort. C'eut été mentir, assurément. Le chancelier était absent, rien qui n'étonnât le président de la Chambre des nonces, tant il n'avait guère trouvé judicieux le choix de Sa Majesté apostolique Vincent II. Mais il était le roi et il fallait donc se soumettre ou se démettre. Lui, et sa douzaine de partisans, préfèrent donc se complaire dans le mutisme alors même que nombre de nonces attendaient son avis en tant que leur président. Mais Henri Francq ne prendraient pas la décision de soutenir une motion de censure. C'était au roi et au roi seul, selon lui, d'accorder ou non, sa confiance à un gouvernement. Et il ne serait pas de ceux qui se révolteraient contre son souverain.
Henri Francq- Membre
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Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Ce fut Fronsac, homme simple, nonce d’Aldarnor, et donc représentant le peuple, qui décida, en son âme et conscience, devant cet énième silence du chancelier, alors même que le roi le regardait impérieusement, l’invitant à parler et s’expliquer, qui décida de se faire le porte-parole de l’opposition, alors-même qu’il était pourtant libéral comme le chancelier.
« Messieurs, je vais vous en apprendre une bonne… avec tout le respect que je doive à la Majesté du trône et à notre auguste souverain : le chancelier est devenu sourd et muet certainement ! Dans ce cas, je vais dire ici ce que tout le monde pense tout bas : si M. d’Escault a pu être un bon chancelier par le passé, il semble aujourd’hui que le service de Sa Majesté et de l’Etat n’occupe plus toutes ses pensées. Je demande donc que la Chambre des nonces, sans nos éminents collègues les pairs d’Aldarnor, procède à un vote pour savoir si le gouvernement de Sa Majesté a toujours la confiance de la Chambre.
Je manifeste ici publiquement ma défiance à l’encontre non pas du gouvernement, mais de son chef, M. le chancelier d’Aldarnor. »
« Messieurs, je vais vous en apprendre une bonne… avec tout le respect que je doive à la Majesté du trône et à notre auguste souverain : le chancelier est devenu sourd et muet certainement ! Dans ce cas, je vais dire ici ce que tout le monde pense tout bas : si M. d’Escault a pu être un bon chancelier par le passé, il semble aujourd’hui que le service de Sa Majesté et de l’Etat n’occupe plus toutes ses pensées. Je demande donc que la Chambre des nonces, sans nos éminents collègues les pairs d’Aldarnor, procède à un vote pour savoir si le gouvernement de Sa Majesté a toujours la confiance de la Chambre.
Je manifeste ici publiquement ma défiance à l’encontre non pas du gouvernement, mais de son chef, M. le chancelier d’Aldarnor. »
Invité- Invité
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Le roi ne savait trop quoi répondre à ces invectives. Il n’avait pas vraiment d’arguments pour défendre son chancelier, et d’ailleurs, était-ce bien à lui de se justifier alors que le chancelier d’Escault était juste à côté de lui. L’homme semblait comme pétrifié, il n’arrivait pas à dégoiser un mot. Quelle misère ! se dit le roi. Le chancelier, s’il ne répondait pas, signait son arrêt de mort.
Le roi prit un air paternel, devant les honorables pairs et les nonces, il ne devait pas faire d’impair.
― Je choisis seul mes ministres MM. les nonces, c’est là l’apanage du trône, puisque je détiens seul la puissance exécutive. M. d’Escault a formé mon gouvernement, parce que je l’y avais invité. Il a ma confiance, et chacun des ministres de mon gouvernement croit en lui et ses capacités.
Cette fois, le roi utilisa le nous de majesté, comme pour monter d’une marche.
Cependant, il appartient à la Chambre des nonces de douter des facultés du gouvernement et de montrer sa défiance à l’égard de nos choix. Comme nous écoutons les conseils de notre gouvernement, nous écouterons et prendrons en considération les demandes de la Chambre. Nous ne défendrons pas ici notre chancelier, puisqu’il est ici, qu’il le fasse par lui-même. Soyez certains messieurs que nous prendrons toutes les décisions qui s’imposeront à notre devoir.
Le roi prit un air paternel, devant les honorables pairs et les nonces, il ne devait pas faire d’impair.
― Je choisis seul mes ministres MM. les nonces, c’est là l’apanage du trône, puisque je détiens seul la puissance exécutive. M. d’Escault a formé mon gouvernement, parce que je l’y avais invité. Il a ma confiance, et chacun des ministres de mon gouvernement croit en lui et ses capacités.
Cette fois, le roi utilisa le nous de majesté, comme pour monter d’une marche.
Cependant, il appartient à la Chambre des nonces de douter des facultés du gouvernement et de montrer sa défiance à l’égard de nos choix. Comme nous écoutons les conseils de notre gouvernement, nous écouterons et prendrons en considération les demandes de la Chambre. Nous ne défendrons pas ici notre chancelier, puisqu’il est ici, qu’il le fasse par lui-même. Soyez certains messieurs que nous prendrons toutes les décisions qui s’imposeront à notre devoir.
Sa Majesté le Roi- Maître du jeu
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Emploi : Roi d'Aldarnor
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Le chancelier n'en croyait pas ses oreilles. L'audace des pairs n'avait manifestement pas de limite. le chancelier avait de longue date manifesté sa capacité à gérer les affaires du royaume. Il était absolument écoeuré par les propos qu'il entendait, et était profondément touché que des personnes qu'il prenait pour des amis se mêle à l'essaim qui cherchait à l'abattre. Il était cependant plus puissant que cela, et il en faudrait plus pour le réduire au silence. Il avait dû affronter par le passé des événements plus graves et malgré tout, il demeurait chancelier.
En réalité, cet incident allait profiter au chancelier, qui cherchait depuis quelques semaines une manière de réaffirmer son autorité. Sa réponse serait son manifeste, elle serait l'annonce de son retour au sommet de l'État. Les pairs avaient réveillé le prince des Aspres, et ils ne savaient visiblement pas à quoi ils devaient s'attendre.
Le chancelier ne s'encombra pas de demander la parole, il se leva, le regard perçant, toisant la meute des pairs massés dans l'arène, juste bons à se plaindre, et déclara, du ton le plus solennel.
"Messieurs les pairs d'Aldarnor, vous êtes ridicules. Et il insista sur ce mot, en maîtrisant toute l'importance et toute la gravité, en pesant tout le sens et la portée. Vous vous déchirez à l'heure où une guerre s'engage. La Laurasie ne pouvait pas espérer mieux ! Un royaume désuni au moment même où la situation exige que nous soyons soudés et forts, tous ensembles. Vous faites manifestement peu de cas de mes longues années passées au service de Sa Majesté, vous oubliez bien facilement que la création de cette chambre, que la formation d'assemblées législatives, a pu se réaliser également grâce à toute l'énergie que j'ai apportée à la réalisation de ce projet. Les instituions sont solides, beaucoup plus que vos arguments, et ce ne sont pas quelques capricieux qui lorgnent sur le poste de chancelier qui ébranleront mon gouvernement. Mon - il insista sur ce pronom pour marquer sa fermeté - gouvernement mènera la guerre et la remportera. Je suis au service de Sa Majesté Vincent II, il m'a donné toute sa confiance, mon bilan est concret. Vous m'acusez d'être silencieux ! Permettez-moi de vous trouver, à l'inverse, bien loquaces, pour un résultat dérisoire. Ne me jugez pas sur mes prises de parole, mais sur mon bilan. Qu'avez-vous produit messieurs les pairs ? La jeunesse de votre mandat devrait vous rendre plus modestes et moins ambitieux. Étiez-vous là lors des États Généraux pour rédiger la charte ? Étiez-vous là lors des troubles qui les ont suivis pour soutenir le Roi ? Je ne vous ferait pas l'injure de vous dérouler la liste de mes engagements.
Monsieur de Hautecèdre, d'abord. Apprenez que vous ne siégez pas ici sous le régime de la démocratie, comme vous le dites, mais qu'en Aldarnor vous vous exprimez bien dans le cadre d'une monarchie, où se trouve le roi à sa tête. Vous devriez donc faire un peu plus de cas des décisions de Sa Majesté qui, je vous le rappelle, m'a nommé chancelier. Ne mêlez pas, je vous prie, vos ambitions personnelles aux enjeux d'une guerre. Vous devriez être flatté que le roi vienne en personne vous annoncer la déclaration de guerre, alors que la charte ne le prévoit même pas, vous devriez être flatté qu'il daigne vous écouter, alors que la charte ne prévoit pas qu'il assiste aux débats et aux gémissements de quelques pairs qui pensent ici se positionner efficacement pour un hypothétique changement de gouvernement. Je vous renvoie à vos responsabilités, qui sont aujourd'hui de soutenir l'effort d'une guerre, de se rassembler face à l'ennemi commun, de s'engager pleinement dans la bataille. Je vous le demande Monsieur de Hautecèdre, à quoi jouez-vous ?
Monsieur du Pont de Lyre, ensuite. Je vois que je vous ai beaucoup manqué, j'en suis le premier désolé. Je ne manquerai pas, à l'avenir, de vous signifier davantage mon existence puisque vous semblez avoir besoin de ma présence pour être pleinement épanoui. Je n'ai pas pour habitude de parler dans le vent, et encore moins en présence de Sa Majesté. Je crois avoir déjà exprimé mon point de vue quant à cette guerre, que je ne soutiens pas, et je ne me permettrais pas de faire perdre du temps au roi en me répétant. Si vous avez des questions précises à m'adresser, je suis ici pour y répondre, mais je n'en ai pas encore entendu.
Monsieur Fronsac, enfin. Votre intervention fut d'un grand divertissement pour nous tous, mais nous ne sommes pas ici au théâtre. Je ne suis ni sourd, ni muet. J'en veux pour preuve que je vous ai entendu, et que cela m'a beaucoup épuisé, et que je vous réponds, ce qui me donne autant de peine dans la mesure où nous ne faisons pas avancer la situation en nous perdant dans de vaines répliques, aussi amusantes soient-elles. Interrogez-moi sur le sujet qui nous préoccupe, la guerre, et vous verrez que j'ai pleinement possession de mes cinq sens.
Toutefois, je peux entendre, messieurs, vos réclamations. Je reconnais également une présence moindre ces derniers temps, mais vous ne pouvez m'accusez de ce dont vous avez pu, vous aussi, être les auteurs. Avec Sa Majesté et le gouvernement d'Aldarnor, je mènerai le royaume à la victoire."
Le chancelier regarda le roi, sous les applaudissements de ses partisans.
En réalité, cet incident allait profiter au chancelier, qui cherchait depuis quelques semaines une manière de réaffirmer son autorité. Sa réponse serait son manifeste, elle serait l'annonce de son retour au sommet de l'État. Les pairs avaient réveillé le prince des Aspres, et ils ne savaient visiblement pas à quoi ils devaient s'attendre.
Le chancelier ne s'encombra pas de demander la parole, il se leva, le regard perçant, toisant la meute des pairs massés dans l'arène, juste bons à se plaindre, et déclara, du ton le plus solennel.
"Messieurs les pairs d'Aldarnor, vous êtes ridicules. Et il insista sur ce mot, en maîtrisant toute l'importance et toute la gravité, en pesant tout le sens et la portée. Vous vous déchirez à l'heure où une guerre s'engage. La Laurasie ne pouvait pas espérer mieux ! Un royaume désuni au moment même où la situation exige que nous soyons soudés et forts, tous ensembles. Vous faites manifestement peu de cas de mes longues années passées au service de Sa Majesté, vous oubliez bien facilement que la création de cette chambre, que la formation d'assemblées législatives, a pu se réaliser également grâce à toute l'énergie que j'ai apportée à la réalisation de ce projet. Les instituions sont solides, beaucoup plus que vos arguments, et ce ne sont pas quelques capricieux qui lorgnent sur le poste de chancelier qui ébranleront mon gouvernement. Mon - il insista sur ce pronom pour marquer sa fermeté - gouvernement mènera la guerre et la remportera. Je suis au service de Sa Majesté Vincent II, il m'a donné toute sa confiance, mon bilan est concret. Vous m'acusez d'être silencieux ! Permettez-moi de vous trouver, à l'inverse, bien loquaces, pour un résultat dérisoire. Ne me jugez pas sur mes prises de parole, mais sur mon bilan. Qu'avez-vous produit messieurs les pairs ? La jeunesse de votre mandat devrait vous rendre plus modestes et moins ambitieux. Étiez-vous là lors des États Généraux pour rédiger la charte ? Étiez-vous là lors des troubles qui les ont suivis pour soutenir le Roi ? Je ne vous ferait pas l'injure de vous dérouler la liste de mes engagements.
Monsieur de Hautecèdre, d'abord. Apprenez que vous ne siégez pas ici sous le régime de la démocratie, comme vous le dites, mais qu'en Aldarnor vous vous exprimez bien dans le cadre d'une monarchie, où se trouve le roi à sa tête. Vous devriez donc faire un peu plus de cas des décisions de Sa Majesté qui, je vous le rappelle, m'a nommé chancelier. Ne mêlez pas, je vous prie, vos ambitions personnelles aux enjeux d'une guerre. Vous devriez être flatté que le roi vienne en personne vous annoncer la déclaration de guerre, alors que la charte ne le prévoit même pas, vous devriez être flatté qu'il daigne vous écouter, alors que la charte ne prévoit pas qu'il assiste aux débats et aux gémissements de quelques pairs qui pensent ici se positionner efficacement pour un hypothétique changement de gouvernement. Je vous renvoie à vos responsabilités, qui sont aujourd'hui de soutenir l'effort d'une guerre, de se rassembler face à l'ennemi commun, de s'engager pleinement dans la bataille. Je vous le demande Monsieur de Hautecèdre, à quoi jouez-vous ?
Monsieur du Pont de Lyre, ensuite. Je vois que je vous ai beaucoup manqué, j'en suis le premier désolé. Je ne manquerai pas, à l'avenir, de vous signifier davantage mon existence puisque vous semblez avoir besoin de ma présence pour être pleinement épanoui. Je n'ai pas pour habitude de parler dans le vent, et encore moins en présence de Sa Majesté. Je crois avoir déjà exprimé mon point de vue quant à cette guerre, que je ne soutiens pas, et je ne me permettrais pas de faire perdre du temps au roi en me répétant. Si vous avez des questions précises à m'adresser, je suis ici pour y répondre, mais je n'en ai pas encore entendu.
Monsieur Fronsac, enfin. Votre intervention fut d'un grand divertissement pour nous tous, mais nous ne sommes pas ici au théâtre. Je ne suis ni sourd, ni muet. J'en veux pour preuve que je vous ai entendu, et que cela m'a beaucoup épuisé, et que je vous réponds, ce qui me donne autant de peine dans la mesure où nous ne faisons pas avancer la situation en nous perdant dans de vaines répliques, aussi amusantes soient-elles. Interrogez-moi sur le sujet qui nous préoccupe, la guerre, et vous verrez que j'ai pleinement possession de mes cinq sens.
Toutefois, je peux entendre, messieurs, vos réclamations. Je reconnais également une présence moindre ces derniers temps, mais vous ne pouvez m'accusez de ce dont vous avez pu, vous aussi, être les auteurs. Avec Sa Majesté et le gouvernement d'Aldarnor, je mènerai le royaume à la victoire."
Le chancelier regarda le roi, sous les applaudissements de ses partisans.
Louis-Édouard d'Escault- Administrateur
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Localisation : Rouvray
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Le président de la Chambres des nonces était positivement impressionné par la longue réplique du Chancelier aux violentes attaques dont il avait été l'objet. Son énergie, sa détermination, son volontarisme faisait entrevoir en lui un chef comme il ne l'avait jamais été jusqu'à présent, ce qui pourrait s'avérer très utile pendant la guerre qui s'annonçait, surtout si celle-ci durait. Il avait raison, il fallait être uni face à l'ennemi. C'est pourquoi le président de la Chambre des nonces, en bon modéré qui aimait à arbitrer entre les conservateurs et les libéraux, se permit d'applaudir Louis-Edouard d'Escault : sur ce coup-là, c'était lui qui avait gagné.
Henri Francq- Membre
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Age : 64
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Emploi : Président de la Chambre des nonces
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Pour qui se prend t-il ? se demandait le baron. Cette homme qu'il avait apprécié par le passé, était devenu à ses yeux aussi prétentieux que les grands homme d'état du royaume; Il avait l'impression que cette homme travail plus pour la grandeur de sa personne, que pour la grandeur du royaume. Ce pendant Hautecèdre ainsi que ses partisans rigolais à gorge déployer des propos du chancelier.
Suite à cela, il se permit de réagir :
- Qui croyez vous impressionner, Monsieur le Chancelier, avec vos airs outrager ? On vous reproche pas vos tares , mais votre manque d’aptitudes pour exercer votre poste de chancelier. Car des "moi je"et des grands discours, n'ont jamais prouver qu'un homme a pu réaliser de grande chose. Laisser ce genre d'éloquence aux écrivains, poète, dramaturge. Nous entendons cela tout les soirs au théâtre avarois.
Vous avez l'air d'oublier, que les états généraux ont accouché dans la douleur d'une charte constitutionnel qui est aussi floue que le brouillard qui se lève le matin sur Rouvray. Et cela à donné lieu par la suite à des révolutions urbaine, que ni vous et vos ministres n'ont su gérer.
Encore une preuve de votre incapacité de diriger notre pays, vous venez de nous la donner à l'instant, nous devrions être flatter que le roi vient lui même dans cette noble institution annoncer notre entrée en guerre contre la Laurasie. Nous le sommes flatter d'avoir sa majesté parmi nous. Mais nous venons de comprendre aussi qu'il lui aurait été impossible de vous laisser accomplir cette tache car vous n'en avez tout simplement pas les épaules. Vous venez de prouver une fois de plus que vous rejeter votre fonction sur le roi qui a déjà assez de travail , sans en plus lui donner celui de chancelier.
Arrêter de nous dire que vous êtes l'homme de la situation. Il serait plus sage pour vous , de laisser votre poste à quelqu'un qui sera en faire bonne usage. Ces bancs sont remplir de personne capable d'occuper votre poste.
Je continue à penser que notre noble assemblée doit prendre les mesures qui s'impose.
Je vous remercie.
Suite à cela, il se permit de réagir :
- Qui croyez vous impressionner, Monsieur le Chancelier, avec vos airs outrager ? On vous reproche pas vos tares , mais votre manque d’aptitudes pour exercer votre poste de chancelier. Car des "moi je"et des grands discours, n'ont jamais prouver qu'un homme a pu réaliser de grande chose. Laisser ce genre d'éloquence aux écrivains, poète, dramaturge. Nous entendons cela tout les soirs au théâtre avarois.
Vous avez l'air d'oublier, que les états généraux ont accouché dans la douleur d'une charte constitutionnel qui est aussi floue que le brouillard qui se lève le matin sur Rouvray. Et cela à donné lieu par la suite à des révolutions urbaine, que ni vous et vos ministres n'ont su gérer.
Encore une preuve de votre incapacité de diriger notre pays, vous venez de nous la donner à l'instant, nous devrions être flatter que le roi vient lui même dans cette noble institution annoncer notre entrée en guerre contre la Laurasie. Nous le sommes flatter d'avoir sa majesté parmi nous. Mais nous venons de comprendre aussi qu'il lui aurait été impossible de vous laisser accomplir cette tache car vous n'en avez tout simplement pas les épaules. Vous venez de prouver une fois de plus que vous rejeter votre fonction sur le roi qui a déjà assez de travail , sans en plus lui donner celui de chancelier.
Arrêter de nous dire que vous êtes l'homme de la situation. Il serait plus sage pour vous , de laisser votre poste à quelqu'un qui sera en faire bonne usage. Ces bancs sont remplir de personne capable d'occuper votre poste.
Je continue à penser que notre noble assemblée doit prendre les mesures qui s'impose.
Je vous remercie.
Jules Rolins- Membre
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Age : 49
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Emploi : Homme d'affaires
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Le chancelier ne répondit pas. Il ne souhaitait pas envenimer une situation déjà explosive. Il savait qu'il ne pouvait plaire à tout le monde, que son poste était ingrat et objet de convoitise, et que les propos du baron de Hautecedre relevait davantage de la provocation que d'une volonté de faire avancer les choses. Cependant la violence de la charge le touchait réellement et il avait du mal à comprendre tant de déchaînement. Il avait pris conscience du mécontentement mais ne pouvait accepter l'insulte et surtout l'outrage qui était fait à sa fonction. Il était chancelier, tout de même, et le respect dû à son poste aurait dû inspirer davantage de respect, qui plus est en présence du roi.
Louis-Édouard d'Escault- Administrateur
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Age : 42
Localisation : Rouvray
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Du haut de son trône, le roi apprécia le discours du chancelier. L’homme n’avait rien perdu en habileté. Il avait brillamment manié les mots pour défendre son bilan, et surtout, il avait judicieusement utilisé l’état de guerre dans lequel se trouvait l’Aldarnor pour renverser la situation et blâmer ses ennemis. Le roi était satisfait de cette démonstration, mais il se gardait bien d’applaudir ! L’ironie du sort voulait que le premier des Aldarnorins ne puisse pas ouvertement donner son avis politique, ainsi le roi ne votait-il pas.
Le roi regarda Hautecèdre, il voyait bien ce que ce dernier voulait dire, mais cependant, la présence du roi devenait gênante à présent… Il ne pouvait assister à ce genre de débats, qui mettait clairement en péril l’équilibre du pouvoir en cas de participation directe du roi. Il fallait s’extirper de cette situation. Le chancelier avait promis au roi de se montrer plus présent, alors le roi le croyait. Le prince des Aspres avait obtenu un sursaut. Le roi voulait sans le faire transmettre ce message aux nonces et aux pairs.
L’aspect pratique lorsque l’on est le maître, c’est qu’il n’est jamais besoin de beaucoup parler pour convaincre, au moins en apparence. Nul besoin pour un roi de se justifier. Le roi se leva donc, coupant l’herbe sous le pied au président de la Chambre qui s’apprêtait à calmer le jeu. Le brouhaha laissa place au silence, tous se tournèrent vers le trône.
― Messieurs, nous n’avons plus rien à faire ici. Vous aviez ce que vous souhaitiez : la réponse de mon gouvernement, qui se montrera en toutes occasions solidaire. Je laisse à la Chambre le soin de poursuivre ce débat si elle le souhaite. Notre devoir nous contraint de quitter l’enceinte du palais des Nagies, nous répondrons en conséquence aux décisions que vous aurez pris.
Un nonce lança un « Dieu bénisse le roi » ! Les pairs, disciplinés, répétèrent en cœur, les nonces aussi, sauf quelques uns. La plume du roi, qui le suivait partout, dans l’ombre, s’empressa de relever les noms de ceux qui y avaient mis le moins de cœur… Le roi sorti, les pairs à sa suite, comme l’exigeait le protocole en de pareilles occasions ; laissant les nonces dans l’hémicycle de la Chambre des pairs.
Le roi regarda Hautecèdre, il voyait bien ce que ce dernier voulait dire, mais cependant, la présence du roi devenait gênante à présent… Il ne pouvait assister à ce genre de débats, qui mettait clairement en péril l’équilibre du pouvoir en cas de participation directe du roi. Il fallait s’extirper de cette situation. Le chancelier avait promis au roi de se montrer plus présent, alors le roi le croyait. Le prince des Aspres avait obtenu un sursaut. Le roi voulait sans le faire transmettre ce message aux nonces et aux pairs.
L’aspect pratique lorsque l’on est le maître, c’est qu’il n’est jamais besoin de beaucoup parler pour convaincre, au moins en apparence. Nul besoin pour un roi de se justifier. Le roi se leva donc, coupant l’herbe sous le pied au président de la Chambre qui s’apprêtait à calmer le jeu. Le brouhaha laissa place au silence, tous se tournèrent vers le trône.
― Messieurs, nous n’avons plus rien à faire ici. Vous aviez ce que vous souhaitiez : la réponse de mon gouvernement, qui se montrera en toutes occasions solidaire. Je laisse à la Chambre le soin de poursuivre ce débat si elle le souhaite. Notre devoir nous contraint de quitter l’enceinte du palais des Nagies, nous répondrons en conséquence aux décisions que vous aurez pris.
Un nonce lança un « Dieu bénisse le roi » ! Les pairs, disciplinés, répétèrent en cœur, les nonces aussi, sauf quelques uns. La plume du roi, qui le suivait partout, dans l’ombre, s’empressa de relever les noms de ceux qui y avaient mis le moins de cœur… Le roi sorti, les pairs à sa suite, comme l’exigeait le protocole en de pareilles occasions ; laissant les nonces dans l’hémicycle de la Chambre des pairs.
Sa Majesté le Roi- Maître du jeu
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Emploi : Roi d'Aldarnor
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
« Je suis d’avis que nous prenions quand même cette motion de censure ! » s’égosilla Choume sans même demander la parole une fois que le roi fut sorti. Il suscita la reprise des discutions entre les différents groupes de nonces. Chacun parlait, formant un épouvantable vacarme. Le président Francq n’allait pas tarder à les rappeler à l’ordre…
Invité- Invité
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Le chancelier avait le sentiment de se trouver dans une véritable foire. Les nonces n'avaient-ils donc aucune dignité ? Quelle belle image de leur chambre ils donnaient à cette heure ! Ils avaient obtenu l'opportunité exceptionnelle de bénéficier d'un lieu où s'exprimer, où débattre, et voilà comment ils en usaient, en s'écharpant, en se ridiculisant. N'y avait-il donc personne pour mettre un peu d'ordre dans ce vacarme, et pour rappeler les nonces au règlement ? Aucune motion de censure n'était prévue dans la charte, il serait donc inconstitutionnel de procéder ainsi. Par ailleurs, les outrages répétés à la fonction de chancelier auraient dû depuis longtemps être réprimandés, on ne pouvait tout de permettre dans cette chambre ! En outre, les prises de parole intempestives auraient dû être dénoncées et empêchées. Et enfin, il aurait été convenable de ramener les nonces au cœur du sujet, la déclaration de guerre.
Louis-Édouard gardait le regard fixe, au milieu de ses ministres, imperturbable face à la violence de la charge.
Louis-Édouard gardait le regard fixe, au milieu de ses ministres, imperturbable face à la violence de la charge.
Dernière édition par Louis-Édouard d'Escault le Jeu 15 Aoû - 10:42, édité 1 fois
Louis-Édouard d'Escault- Administrateur
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Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
- Messieurs, je vous ordonne de vous taire !
Excédé, le président de la Chambre des nonces s'était levé et avait tonné, imposant le silence du haut de son mètre quatre-vingt-cinq. Les nonces se conduisaient comme des enfants, qui plus est à un moment si nécessaire à l'union nationale que celle d'une déclaration de guerre et, de surcroît dans un hémicycle qui n'était même pas le leur ! C'est pourquoi le président leur dit, toujours de cette voix forte et sourde :
- Sa Majesté s'en est allée, les pairs avec lui. Nous n'avons plus rien à faire ici, en conséquence. Ce n'est ni le lieu, ni le moment de tels débats. Vous allez donc tous sortir de cet hémicycle ou je n'hésiterai pas à faire appel à la garde pour vous en chasser !
Bien que certains députés furent scandalisés du propos ils se soumirent pour la plupart, bon gré mal gré, et s'en allèrent.
Excédé, le président de la Chambre des nonces s'était levé et avait tonné, imposant le silence du haut de son mètre quatre-vingt-cinq. Les nonces se conduisaient comme des enfants, qui plus est à un moment si nécessaire à l'union nationale que celle d'une déclaration de guerre et, de surcroît dans un hémicycle qui n'était même pas le leur ! C'est pourquoi le président leur dit, toujours de cette voix forte et sourde :
- Sa Majesté s'en est allée, les pairs avec lui. Nous n'avons plus rien à faire ici, en conséquence. Ce n'est ni le lieu, ni le moment de tels débats. Vous allez donc tous sortir de cet hémicycle ou je n'hésiterai pas à faire appel à la garde pour vous en chasser !
Bien que certains députés furent scandalisés du propos ils se soumirent pour la plupart, bon gré mal gré, et s'en allèrent.
Henri Francq- Membre
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Emploi : Président de la Chambre des nonces
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
En entendant ce que venait dire le sieur Francq, le baron se leva vert de rage et se mit à crier :
- Francq est un vendu ! Il est le petit mouton du chancelier qui lui lèche la main ! Ce parlement est vendu au chancelier !
Et tout ses partisans se mirent à crier à leur tour :
Francq vendu !
Mais ceci n'est que début de quelque chose qui s'annonce historique pour l'aldarnor...
- Francq est un vendu ! Il est le petit mouton du chancelier qui lui lèche la main ! Ce parlement est vendu au chancelier !
Et tout ses partisans se mirent à crier à leur tour :
Francq vendu !
Mais ceci n'est que début de quelque chose qui s'annonce historique pour l'aldarnor...
Jules Rolins- Membre
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Emploi : Homme d'affaires
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Le chancelier était déjà parti, et avec lui la très grande majorité de la chambre des Nonces, lorsque Pierre de Hautecèdre lança son cri. C'est donc dans une assemblée presque vide qu'il s'égosilla.
Louis-Édouard d'Escault- Administrateur
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Age : 42
Localisation : Rouvray
Re: Déclaration de guerre à la Laurasie
Plutôt conservateur, le Duc de Bourgondes n'était pas homme à critiquer facilement. L'absence du Chancelier était pesante depuis un moment, et bien sûr le fait que l'homme soit un libéral ne permettait pas à la majorité conservatrice de la Chambre d'y trouver son compte. Naturellement, le Duc était resté lui, ne quittant pas la pièce avec le reste du gouvernement, chose que beaucoup avaient remarqué.
Le Ministre prit la parole, même si c'était plus pour s'adresser à Hautecèdre personnellement qu'au reste de la Chambre.
" Je comprends M. le Baron que l'absence du Chancelier puisse vous poser soucis, c'est d'ailleurs tout à fait légitime. Cependant, ce n'est plus le moment : la guerre fait rage, le mariage du Victorin est à organiser, et bien sûr, le Chancelier est de retour semble-t-il, vous avez trop attendu, et maintenant la bête est relevée et dangereuse... Quel malheur que le roi n'ait pas choisi un gentilhomme conservateur pour devenir Chancelier, nous aurions eu moins de soucis !
Bien que je fasse parti de ce gouvernement, je ne suis pas persuadé qu'il soit le mieux adapter pour répondre aux attentes du peuple : soyons patients, voyons d'abord les réformes que le Prince des Aspres proposera, et quelle sera sa conduite du gouvernement, ensuite nous aviserons. "
Le Duc en avait finit, grand seigneur, il partit, sans même souffrir d'attendre la réponse du Baron.
Le Ministre prit la parole, même si c'était plus pour s'adresser à Hautecèdre personnellement qu'au reste de la Chambre.
" Je comprends M. le Baron que l'absence du Chancelier puisse vous poser soucis, c'est d'ailleurs tout à fait légitime. Cependant, ce n'est plus le moment : la guerre fait rage, le mariage du Victorin est à organiser, et bien sûr, le Chancelier est de retour semble-t-il, vous avez trop attendu, et maintenant la bête est relevée et dangereuse... Quel malheur que le roi n'ait pas choisi un gentilhomme conservateur pour devenir Chancelier, nous aurions eu moins de soucis !
Bien que je fasse parti de ce gouvernement, je ne suis pas persuadé qu'il soit le mieux adapter pour répondre aux attentes du peuple : soyons patients, voyons d'abord les réformes que le Prince des Aspres proposera, et quelle sera sa conduite du gouvernement, ensuite nous aviserons. "
Le Duc en avait finit, grand seigneur, il partit, sans même souffrir d'attendre la réponse du Baron.
Invité- Invité
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