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Un espion de Sa Majesté
Peuple aldarnorin Lun 27 Aoû - 9:11
Les services secrets de Sa Majesté le Roi d’Aldarnor n’étaient pas très connus : c’était l’une des premières preuves de leur efficacité redoutable. Charles Bartolini était le meilleur dans son genre, une pointure. Il pouvait se faire passer pour n’importe qui, aristo, paysans, gros bourgeois, femme, enfant même, tout était bon pour obtenir des renseignements pour Sa Majesté…
Il connaissait les couloirs du palais de Saint-Séraphin qui menaient directement au cabinet noir du Roi. C’est donc sur lui que le Roi comptait pour amasser des renseignements sur la jeune comtesse de Buda. Ce fut vite faite, non seulement parce que la belle était une femme de la haute aristocratie maisnoise, et avait donc une vie publique, mais aussi parce que les Maisnois étaient mal dégrossis, ils racontaient tout, sans se méfier. Bartolini avait une longueur d’avance sur Morieti et ses hommes, alors qu’il était parti avec du retard par rapport à eux.
Il savait que la comtesse de Buda avait quitté sa résidence surveillée il y a deux semaines exactement. Elle s’était tout d’abord réfugié chez un ami, le comte de Jaurigoncourt, dont la maison était proche de la frontière avec le Cannaregio, il était donc facile de fuir. Lorsqu’elle apprit que son geôlier la recherchait activement, elle avait décidé de passer la frontière pour éviter au comte des ennuis avec le régent. Elle était passé en Cannaregio et y avait éclusée presque toute sa bourse pour arriver saine et sauve en Aldarnor, mais littéralement ruinée… Depuis elle résidait donc dans un hôtel de la capitale, aux frais de la généreuse Couronne aldarnorine.
Bartolini savait également que la comtesse avait refusé son mariage avec le régent, mais également que la comtesse était à l’origine d’une tentative d’assassinat sur le régent, mais ça, les Maisnois l’ignoraient. Cet acte en disait long sur la personnalité de la donzelle, fallait se méfier de son petite aire d’ange… Bartolini était toujours en Cannaregio, il fallait qu’il rentre prévenir le secrétaire d’État à la Police.
Il connaissait les couloirs du palais de Saint-Séraphin qui menaient directement au cabinet noir du Roi. C’est donc sur lui que le Roi comptait pour amasser des renseignements sur la jeune comtesse de Buda. Ce fut vite faite, non seulement parce que la belle était une femme de la haute aristocratie maisnoise, et avait donc une vie publique, mais aussi parce que les Maisnois étaient mal dégrossis, ils racontaient tout, sans se méfier. Bartolini avait une longueur d’avance sur Morieti et ses hommes, alors qu’il était parti avec du retard par rapport à eux.
Il savait que la comtesse de Buda avait quitté sa résidence surveillée il y a deux semaines exactement. Elle s’était tout d’abord réfugié chez un ami, le comte de Jaurigoncourt, dont la maison était proche de la frontière avec le Cannaregio, il était donc facile de fuir. Lorsqu’elle apprit que son geôlier la recherchait activement, elle avait décidé de passer la frontière pour éviter au comte des ennuis avec le régent. Elle était passé en Cannaregio et y avait éclusée presque toute sa bourse pour arriver saine et sauve en Aldarnor, mais littéralement ruinée… Depuis elle résidait donc dans un hôtel de la capitale, aux frais de la généreuse Couronne aldarnorine.
Bartolini savait également que la comtesse avait refusé son mariage avec le régent, mais également que la comtesse était à l’origine d’une tentative d’assassinat sur le régent, mais ça, les Maisnois l’ignoraient. Cet acte en disait long sur la personnalité de la donzelle, fallait se méfier de son petite aire d’ange… Bartolini était toujours en Cannaregio, il fallait qu’il rentre prévenir le secrétaire d’État à la Police.
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